Jacques Michel - Jacques Michel (1968; Jupiter JDY-7017)
Jacques Michel (né Jacques Rodrigue) est un artiste aujourd'hui exceptionnellement méconnu. Si on ne retenait que les récents hommages et reprises staracadémiciennes diffusées en boucle de ses plus grands succès comme Amènes-toi chez-nous ou Un nouveau jour va se lever, on croirait à tort que l'oeuvre du chanteur folk ne se résume qu'à ces quelques succès. Pourtant, l'auteur-compositeur demeure un exemple de tenacité et d'avant-gardisme dans le métier. En attendant les rééditions officielles promis pour 2010, je vous propose de découvrir une période faste et influente de sa jeune carrière, précurseure aux hits.
Avant d'entreprendre une carrière solo, Michel s'est auparavant fait les dents dès 1958 au sein des groupes de l'Estrie, The Rock n' Roll Kids et plus tard The Midnighters. Recrutant la majorité des Kids à la dissolution du groupe, il adopta avec ces derniers un répertoire plus près de ceux d'Aznavour ou de Bécaud et gagnerait, du même coup, un précieux collaborateur pour ses futurs projets: le guitariste Gerry Jeanson. Peu de temps après ses débuts chez les Midnighters, une brève excursion infructueuse en solo à Montréal le force à revenir à Sherbrooke où il fonde bientôt son propre groupe, Les Colibris, vers 1960. Les engagements professionnels se précipitent sur trois années avant que le chanteur ne décide de voler de ses propres ailes pour mieux s'attaquer à nouveau à la scène montréalaise. Dès 1964, les firmes Kébec puis Rusticana lui offrent de graver ses premiers simples et bientôt, Michel est invité pour accompagner la chanteuse Muriel Millard à la Comédie Canadienne. Cette prestation marque les débuts professionnels et engagés de l'auteur-compositeur: il est élu meilleur chanteur dans la catégorie Yé-Yé au Festival du Disque de 1965 (ironiquement pour son oeuvre déjà critique de cette tendance) et se voit offrir plusieurs contrats de disques. France-Canada profiterait de sa reconnaissance au Festival du Disque alors que simultannément l'étiquette Fantastic capitaliserait sur la «Révélation de la Comédie Canadienne», publiant au total deux albums en 1965 pour lancer la carrière de ce nouveau talent. Un départ foudroyant...
Une dualité certaine émane rapidement de l'oeuvre du jeune chanteur qui n'hésite pas à faire le pont entre les codes stylistiques d'un chansonnier inspiré et l'approche plus insouciante et dansante de la génération yé yé. Yé Yé vs Chansonniers (comme le chantaient Mouffe et Jean-Guy Moreau), pour lui, c'était le quotidien. Les métissages sont préconisés, inhérents à son oeuvre qui fait cottoyer des numéros de variété (Celui que j'étais; Dans les rues de Québec; Petite fille de 16 ans ) à de fébriles jerks (Ya Ya contre Yé Yé; Yé Yé Yé ) et des titres folk plus intimistes (Je t'attendrai; Il ). Louangé par la critique notamment pour ses textes s'éloignant des inepties préconisées par les teenyboppers, Michel ne réussit cependant pas à séduire les palmarès. Inlassable, il conçoit progressivement une suite logique à son cheminenent en signant avec une nouvelle étiquette en 1966 (Apex) pour y explorer la fusion de ses nombreuses influences dans une pop-folk américanisée et rigoureusement assumée, plus près de l'image qu'il projette. Pas de chance, un des meilleurs extraits de son album éponyme de 1966 résume candidement la position du chansonnier, invité à se réinventer, se moderniser - quite à danser!- pour espérer une quelconque reconnaissance:
Pas de chance, voilà que l'on me considère un croulant.
On m'accuse de ne pas être dans le vent
Quand je reste assis sur mon banc.
Et pourtant, et pourtant...
Une meilleure production accélèrera l'émancipation stylistique de Jacques Michel sur ses troisième et quatrième albums, tous deux éponymes, psychédéliquement llustrés et respectivement publiés sur Apex (1966) puis Jupiter (1968). Nous reviendrons dans un prochain article sur la brève période Apex du chanteur; concentrons-nous aujourd'hui sur les années Jupiter... Trois ans à peine passés depuis la parution de son premier disque, Michel s'affichait dorénavant sans trop d'artifice, en marge des yéyé dont il ne conserverait que la fougue en la pimentant de sa singulière verve. Les influences sont palpables, cette fois-ci principalement concentrées autour de la guitare de Gerry Jeanson, son ancien comparse des Midnighters. Aux premières notes d' Aller-Retour, on comprend l'impact que Bob Dylan (période Highway 61 Revisited / Blonde on Blonde ) à du avoir sur le chansonnier. L'emprunt sylistique est indéniable, mais ne pensez pas qu'il s'agisse de simples pastiches. Habilement arrangés par Jeanson, le groupe tricotté serré qui accompagne Michel (aussi efficace à l'harmonica) constitué de Serge Blouin (basse), B. Léger (batterie) et R. Grégoire (génial et juste au Hammond) rappele effectivement la fougue et le son Dylan. Les motivations de Michel demeurent toutefois siennes et son propos s'accentue, plus protest et lucide que jamais. En préconisant sa prose, Michel se distinguait à sa manière du populaire chanteur français Hughes Aufray qui était enclin à de similaires emprunts à l'époque.
Aller-Retour met en scène un thème qui reviendrait aussi sur les simples misant sur Les voyages forment la jeunesse et Je reviens de très loin: l'aventure et la quête de soi. Entre l'harmonica de Michel pour introduire L'oiseau, l'Homme et la Rose, une des nombreuses chansons sous-titrées selon le mystérieux concept des Lettres à Charlie. Difficile de cerner précisément ce qui rattache ces questionnements sur la liberté, l'intégrité ou l'humanité. Seul Michel le sait... Peut-être est-ce une incursion plus intimiste dans le journal personnel du chansonnier? Ce cycle avait néanmoins vu le jour sur son précédent album éponyme chez Apex, où on publiait la Première et la Seconde lettre à Charlie. Le style fingerpicking de L'oiseau... sied parfaitement la prose libertaire de Michel à l'orchestration délicatement soutenue par le Hammond tandis que l'introspective et entrainante Victor et moi poursuit sur les convictions pacifistes avec lesquelles l'auteur doit composer. L'important c'est de sauter la barrière , chante-t'il. Parfaitement calibrée, Les dés sont jetés (5e lettre à Charlie) montre à nouveau le chanteur dans sa quête identitaire; couplée d'un propos dramatique, la dynamique trame musicale en deux temps avec cet orgue sifflant en fait l'un des meilleurs titres du lot. Plus loin, les ballades downtempo J'ai vu (4e lettre à Charlie) et Presse-Toi (3e lettre à Charlie) équilibrent l'album par leurs réflexions reposées sur diverses formes de violences passées sous silence et, inévitablement, de la mort. Les voyages forment la jeunesse (premier simple issu de l'album) adopte un ton plus insoucient, plus près de ce que recherchent les palmarès. Le double sens que cache la notion de «voyage» ajoute à ce simple une dimension insoupconnée - tongue in cheek diraient les anglais. La référence lysergique qu'insère Michel rappelant en effet des exercices similaires chez les Small Faces (Here comes the nice) ou France Gall (Teenie Weenie Boppie):
On a parlé de tout puis de rien.
On a voyagé jusqu'au petit matin.
Un aller-retour ça se fait très bien.
Un carreau de sucre puis... on prend le train.
Les voyages forment la jeunesse...
Michel nous donne d'ailleurs un indice supplémentaire sur la pochette du disque qui semble confirmer cette impression. Sous son nom, une mince bande jaune laisse entrevoir une mystérieuse série de points et de traits... En utilisant le code Morse, l'audiophile averti découvrira ce qui pouvait être le «véritable» titre de l'album: High. Ben ça alors!
Aussitôt décollé qu'il faut bientôt espérer atterrir. Je reviens de très loin ouvre la face B et demeure un choix éclairé (même au revers) pour le second et dernier simple issu de l'album. Légère et aérienne, la chanson incite à nouveau l'évasion, avec juste ce qu'il faut de réverbération sur la voix de Michel. Misant de nouveau sur une perspective personnelle (Victor et moi et plus loin Mon père et moi ), L'Amour et moi semble avoir hérité de la fougue du chanteur Antoine. La vague des Élucubrations avait aussi déferlé sur le Québec dès 1966 et y avait semé ses graines de malice. Finies les inhibitions!
Même si on a tôt fait de revenir à un propos plus roots (avec la patriotique C'était en terre d'Amérique et la tendre Il pleuvait ), c'est à nouveau l'influence d'Antoine qu'on retrouve sur la pétillante conclusion, Mon père et moi. Difficile de ne pas tapper du pied au son strident de l'orgue combo ponctuant les envolées de Michel qui répond spontannément et sans détour aux voeux de son paternel. Décapant!
En rétrospective, il semble que le succès populaire, auprès du public comme des palmarès, ne devint accessible à Michel que lorsque celui-ci décida d'écrire de nouveau pour le marché yéyé. Paralèllement à ses compositions fantaisistes pour Les Lutins (Monsieur le Robot , Roquet Belles Oreilles ) ou les Délinquants (On s'aimait bien, Un bout de chemin ), le chanteur compose quelques titres dans un effort ultime pour se remettre de l'échec commercial de son premier album pour Jupiter. La patience de Michel serait alors grassement récompensée lorsque l'absurde Sur un dinosaure et surtout l'intemporelle Amènes-toi chez-nous annoncerait des tubes en série, à commencer par la plupart des extraits de son prochain microsillon éponyme pour Jupiter en 1969. Effectivement, avec la fin de la décennie, c'est un nouveau jour qui allait se lever pour le chansonnier... L'étiquette Neptune (une division de Jupiter) capitalisa une dernière fois sur son poulain en publiant une fausse rétrospective du chanteur lorsque ce dernier signa avec la firme Zodiaque en 1970. Curieusement intitulé Jacques Michel 1960-1970 , l'album semble confirmer l'échec commercial du premier disque enregistré pour Jupiter puisqu'il en reprend la plupart des sélections, pressant le citron jusqu'à la toute fin. Remarquez, ce n'est pas un mal en soit puisque ces titres n'ont jamais (ou presque) fait l'objet depuis d'une quelconque réédition, exclues des tours de chant futurs du chanteur sur disque. Dommage pour un album aux vibrations si positives... Cruellement ignoré à sa publication, le temps est venu de donner à cet album une seconde chance, amplement méritée! En connaissez-vous beaucoup des émules pop de Dylan ou d'Antoine de ce calibre?
Je tiens à remercier Richard Baillargeon pour son survol de la carrière de Michel dans Rendez-Vous 98, de même que les sites Québec Info Musique et Le Parolier pour leurs mines de renseignements.
Télécharger l'album complet / Download the complete album :Pas de chance, voilà que l'on me considère un croulant.
On m'accuse de ne pas être dans le vent
Quand je reste assis sur mon banc.
Et pourtant, et pourtant...
Une meilleure production accélèrera l'émancipation stylistique de Jacques Michel sur ses troisième et quatrième albums, tous deux éponymes, psychédéliquement llustrés et respectivement publiés sur Apex (1966) puis Jupiter (1968). Nous reviendrons dans un prochain article sur la brève période Apex du chanteur; concentrons-nous aujourd'hui sur les années Jupiter... Trois ans à peine passés depuis la parution de son premier disque, Michel s'affichait dorénavant sans trop d'artifice, en marge des yéyé dont il ne conserverait que la fougue en la pimentant de sa singulière verve. Les influences sont palpables, cette fois-ci principalement concentrées autour de la guitare de Gerry Jeanson, son ancien comparse des Midnighters. Aux premières notes d' Aller-Retour, on comprend l'impact que Bob Dylan (période Highway 61 Revisited / Blonde on Blonde ) à du avoir sur le chansonnier. L'emprunt sylistique est indéniable, mais ne pensez pas qu'il s'agisse de simples pastiches. Habilement arrangés par Jeanson, le groupe tricotté serré qui accompagne Michel (aussi efficace à l'harmonica) constitué de Serge Blouin (basse), B. Léger (batterie) et R. Grégoire (génial et juste au Hammond) rappele effectivement la fougue et le son Dylan. Les motivations de Michel demeurent toutefois siennes et son propos s'accentue, plus protest et lucide que jamais. En préconisant sa prose, Michel se distinguait à sa manière du populaire chanteur français Hughes Aufray qui était enclin à de similaires emprunts à l'époque.
Aller-Retour met en scène un thème qui reviendrait aussi sur les simples misant sur Les voyages forment la jeunesse et Je reviens de très loin: l'aventure et la quête de soi. Entre l'harmonica de Michel pour introduire L'oiseau, l'Homme et la Rose, une des nombreuses chansons sous-titrées selon le mystérieux concept des Lettres à Charlie. Difficile de cerner précisément ce qui rattache ces questionnements sur la liberté, l'intégrité ou l'humanité. Seul Michel le sait... Peut-être est-ce une incursion plus intimiste dans le journal personnel du chansonnier? Ce cycle avait néanmoins vu le jour sur son précédent album éponyme chez Apex, où on publiait la Première et la Seconde lettre à Charlie. Le style fingerpicking de L'oiseau... sied parfaitement la prose libertaire de Michel à l'orchestration délicatement soutenue par le Hammond tandis que l'introspective et entrainante Victor et moi poursuit sur les convictions pacifistes avec lesquelles l'auteur doit composer. L'important c'est de sauter la barrière , chante-t'il. Parfaitement calibrée, Les dés sont jetés (5e lettre à Charlie) montre à nouveau le chanteur dans sa quête identitaire; couplée d'un propos dramatique, la dynamique trame musicale en deux temps avec cet orgue sifflant en fait l'un des meilleurs titres du lot. Plus loin, les ballades downtempo J'ai vu (4e lettre à Charlie) et Presse-Toi (3e lettre à Charlie) équilibrent l'album par leurs réflexions reposées sur diverses formes de violences passées sous silence et, inévitablement, de la mort. Les voyages forment la jeunesse (premier simple issu de l'album) adopte un ton plus insoucient, plus près de ce que recherchent les palmarès. Le double sens que cache la notion de «voyage» ajoute à ce simple une dimension insoupconnée - tongue in cheek diraient les anglais. La référence lysergique qu'insère Michel rappelant en effet des exercices similaires chez les Small Faces (Here comes the nice) ou France Gall (Teenie Weenie Boppie):
On a parlé de tout puis de rien.
On a voyagé jusqu'au petit matin.
Un aller-retour ça se fait très bien.
Un carreau de sucre puis... on prend le train.
Les voyages forment la jeunesse...
Michel nous donne d'ailleurs un indice supplémentaire sur la pochette du disque qui semble confirmer cette impression. Sous son nom, une mince bande jaune laisse entrevoir une mystérieuse série de points et de traits... En utilisant le code Morse, l'audiophile averti découvrira ce qui pouvait être le «véritable» titre de l'album: High. Ben ça alors!
High. C'était sous notre nez!
Aussitôt décollé qu'il faut bientôt espérer atterrir. Je reviens de très loin ouvre la face B et demeure un choix éclairé (même au revers) pour le second et dernier simple issu de l'album. Légère et aérienne, la chanson incite à nouveau l'évasion, avec juste ce qu'il faut de réverbération sur la voix de Michel. Misant de nouveau sur une perspective personnelle (Victor et moi et plus loin Mon père et moi ), L'Amour et moi semble avoir hérité de la fougue du chanteur Antoine. La vague des Élucubrations avait aussi déferlé sur le Québec dès 1966 et y avait semé ses graines de malice. Finies les inhibitions!
Antoine débarque à Montréal... et se rendra même jusqu'à Rimouski (Télé Radio Monde, octobre 1966).
Même si on a tôt fait de revenir à un propos plus roots (avec la patriotique C'était en terre d'Amérique et la tendre Il pleuvait ), c'est à nouveau l'influence d'Antoine qu'on retrouve sur la pétillante conclusion, Mon père et moi. Difficile de ne pas tapper du pied au son strident de l'orgue combo ponctuant les envolées de Michel qui répond spontannément et sans détour aux voeux de son paternel. Décapant!
En rétrospective, il semble que le succès populaire, auprès du public comme des palmarès, ne devint accessible à Michel que lorsque celui-ci décida d'écrire de nouveau pour le marché yéyé. Paralèllement à ses compositions fantaisistes pour Les Lutins (Monsieur le Robot , Roquet Belles Oreilles ) ou les Délinquants (On s'aimait bien, Un bout de chemin ), le chanteur compose quelques titres dans un effort ultime pour se remettre de l'échec commercial de son premier album pour Jupiter. La patience de Michel serait alors grassement récompensée lorsque l'absurde Sur un dinosaure et surtout l'intemporelle Amènes-toi chez-nous annoncerait des tubes en série, à commencer par la plupart des extraits de son prochain microsillon éponyme pour Jupiter en 1969. Effectivement, avec la fin de la décennie, c'est un nouveau jour qui allait se lever pour le chansonnier... L'étiquette Neptune (une division de Jupiter) capitalisa une dernière fois sur son poulain en publiant une fausse rétrospective du chanteur lorsque ce dernier signa avec la firme Zodiaque en 1970. Curieusement intitulé Jacques Michel 1960-1970 , l'album semble confirmer l'échec commercial du premier disque enregistré pour Jupiter puisqu'il en reprend la plupart des sélections, pressant le citron jusqu'à la toute fin. Remarquez, ce n'est pas un mal en soit puisque ces titres n'ont jamais (ou presque) fait l'objet depuis d'une quelconque réédition, exclues des tours de chant futurs du chanteur sur disque. Dommage pour un album aux vibrations si positives... Cruellement ignoré à sa publication, le temps est venu de donner à cet album une seconde chance, amplement méritée! En connaissez-vous beaucoup des émules pop de Dylan ou d'Antoine de ce calibre?
Je tiens à remercier Richard Baillargeon pour son survol de la carrière de Michel dans Rendez-Vous 98, de même que les sites Québec Info Musique et Le Parolier pour leurs mines de renseignements.
Jacques Michel - Jacques Michel (1968; Jupiter JDY-7017)
12 commentaires:
http://scalp.plaxmol.com/2009/09/05/chiffres-chiffres-chiffres/
Je suis impressionné par la constance de Jacques Michel et par le régistre imposant de sa puissante voix.
Plutôt que des influences Dylanesque (il pleuvait) ou Antoinienne (l'amour et moi - mon père et moi) je trouve que les harmonies générales de cet album ont une coloration Beau Brummels de cette époque (LP Triangle). Belle (re)découverte
Joliment nuancé, Madcap Bert, merci pour ton commentaire. Tu comprendras que je suis allé instinctivement vers les influences les plus évidentes pour l'époque. Je n'envisageais pas la comparaison avec les BB (que j'adore), surtout avec la seule présence vocale de Michel, comparativement aux choeurs lêchés des Brummels. Toutefois, tu marques un point; ces deux albums émettent chacun une vibration qui n'est pas si différente l'une de l'autre... On parle dans les deux cas de folk-pop bien produit.
Cooool!
Pas de chance est en effet la meilleure, à mon avis! ; )
Aucune mention de ses origines abitibiennes? Jacques Michel est né à Ste-Agnès-de-Bellecombe, juste à côté de Rouyn-Noranda! : )
oooh yeah!
merci Sébastien!
et la photo des rock'n'roll kids!! WOW!!!!
Excellent! Merci!
Je vous invite à écouter une excellente chanson de Jacques Michel sur mon blog (#53 dans la radio) :
http://aor-baroque-thrash.blogspot.com/2010/07/53-jacques-michel-citoyen-damerique.html
C'est noté! C'est quelque chose ces photos de Kane Roberts sur ton blog! Iiiiiccchhhhh
Merci beaucoup,pour ce rarissime album de Jacques Michel.
Tout est bon dans ce disque,c'est très difficile de trouver la meilleur,disons que j'ai un petit faible pour les chansons, ¨Presse-toi¨et ¨C'était en terre d'Amérique¨.
Malheureusement a l'époque de ce disque,Michel n'avait pas encore toute la reconnaissance qui lui était du,au même titre que ces contemporains ,Pierre Letourneau et Stephane Venne,qui eux aussi ont du faire face a la critique a cause de leurs sympathie pour les soit-disant Ÿéyés¨.
Jacques Michel en plus d'avoir écrit pour ¨Les Lutins¨ et ¨Les Délinquants¨ a aussi écrit les chansons,¨Reviens reviens vers moi¨ et ¨Fleurs de mon coeur¨pour le groupe,¨Les Pieds Fous¨et aussi les pièces,¨Marie Christine¨et ¨Et le temps passe¨pour ¨Les Jeun'Airs¨.Ces deux disques sont sur étiquette Carrousel,tout comme ceux des Lutins.C'est a se demander si Jacques Michel n'était un des fondateurs de l'étiquette Carrousel?.
P.S. J'aime bien la photo de Jacques avec Les Bel Canto.C'était quand même une drôle d'époque,dans l'article ont nous parle de la longueur et de la saletés des cheveux des gars au lieu de parler de leurs talents de musiciens.
C'est effectivement un très bon disque, solide d'un bout à l'autre. Le son folk-rock à la Dylan et consorts des années 60 tel qu'il existait en Amérique du Nord trouve ici sa plus juste expression québécoise. Moi je trouve qu'il essaie un peu de faire son Dylan, dans l'esprit mais la comparaison avec les Beau Brummels est aussi apprppriée.Merci S.ébastien et pour finir, une dernière question: est-il si rare?
Merci Gaétan.
Comme tu sais, je ne suis tombé sur cet album qu'une fois dans les récentes années à Montréal. Michel, c'est un gros nom, même avant les succès alors je ne sais trop comment expliquer ce faible (?) tirage...
J'ai l'album mais j'avoue que je ne l'ai pas écouté plus que 1-2 fois. Merci pour la redécouverte !
Je serais curieux de voir ce fameux album "festival du disque". C'est là-dessus qu'on peut entre autre entendre la pièce "Montréal La nuit" de R. Denis et Roger Gravel.
Drôle pour l'invitation de Muriel Millard à la comédie Canadienne qui lui donna un coup de pouce à sa carrière. La carrière de la mystérieuse "Stéphanie" a commencé exactement de la même façon.
Merci Simon.
Il y a une compilation de l'époque pour le "Festival du Disque"??? Cool! Ehh ben, je l'ignorais! Ahhh "Mtl la nuit", oui, ça me revient...
Effectivement, un étrange marainage que celui de Millard.
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